Je l’avais imaginé alors même que les cosmétiques Mademoiselle Saint Germain n’étaient encore qu’un rêve que je caressais du bout des doigts. Ressentant au plus profond de moi un flot de sentiments entremêlés, mon impatience et ma joie se heurtant à une pointe d’anxiété à l’idée de dévoiler à la presse le fruit de mon travail. Et, après des mois semblables à une éternité, le lancement presse tant attendu est finalement arrivé sans même que je ne m’en aperçoive...
A journée exceptionnelle, cadre exceptionnel : le Roch Hôtel, décoré par Sarah Lavoine, m’a séduite pour son élégance et son atmosphère intimiste, propice aux confidences. C’est donc dans deux de ses somptueuses suites que j’ai pris plaisir à rencontrer les journalistes qui s’étaient déplacés pour le lancement presse, avec, à mes côtés, mon équipe – de talent, cela va sans dire - et mon partenaire privilégié, Antoine (responsable du Potager du Roi) :
C’est dans le petit salon que nous avons d’abord accueilli nos invités pour leur présenter notre démarche empreinte d’Histoire, que nous voulons par ailleurs authentique et éco responsable. Une première approche qui n’était qu’une simple mise en bouche… Puisque c’était dans la chambre, où le lit avait cédé sa place aux présentoirs, que nous entrions dans le vif du sujet. Quand Antoine se faisait un plaisir de discuter botanique avec eux, de mon côté je les attendais, le cœur battant à tout rompre, pour leur dévoiler les moindres secrets des deux lignes Mademoiselle Saint Germain qui ont déjà vu le jour.
Prenant plaisir à écouter, entre deux rendez-vous, Antoine parler du Potager du Roi, ce lieu pour lequel j’ai eu un tel coup de cœur… Un lieu exceptionnellement préservé depuis sa construction sous Louis XIV. Un lieu exceptionnel, tout simplement. Non, il n’est pas labellisé bio. Mais est-ce si grave, dans la mesure où il respecte des standards bien plus élevés que ceux imposés par la réglementation européenne en termes d’agriculture biologique ? Le Potager du Roi nous garantit en effet une culture sans engrais, sans pesticide et sans désherbant, dans le respect des principes de l’agriculture biodynamique.
D’ailleurs j’ai eu un tel coup de cœur pour cet endroit que pour lancer ma ligne Ressourçante, j’ai contribué – non sans fierté – à la réintroduction d’une variété de concombre disparu depuis des siècles, le concombre blanc de Bonneuil... Ce qui nous amène doucement à l’objet même du lancement presse : la présentation de la toute nouvelle ligne Ressourçante signée Mademoiselle Saint Germain.
Une ligne que j’ai pensée, comme la ligne d’Éclat, tel un éveil pour les sens, en prêtant attention aux moindres détails : packagings, senteurs, textures… Chaque détail compte pour faire d’une simple routine beauté un réel moment de bien-être.
Revenons d’abord sur la ligne Éclat, celle-là même qui fit véritablement naître Mademoiselle Saint Germain en octobre 2017. S’il y a bien une chose qui m’importe, en adepte de beauté (naturelle !), c’est la prévention des signes de l’âge… C’est donc tout naturellement que pour cette première ligne, j’ai conçu trois cosmétiques dédiés : une lotion, une crème et un baume.
Fraîche et purifiante, la lotion est destinée à préparer la peau, tandis que la crème et le baume la protègent et la nourrissent. De texture riche à première vue, je les ai conçus afin qu’ils pénètrent instantanément, sans effet gras disgracieux, pour une peau veloutée. Laissant dans leur sillage une senteur prononcée mais éphémère de romarin, suivie en note de fond par la noisette toastée.
Nous plongeant, par la même occasion, dans l’Histoire, puisque pour ces cosmétiques, je me suis inspirée d’une recette de distillat de romarin jadis connue sous le nom d’« Eau de la reine de Hongrie ». Un doux nom pour ce qui ne fut somme toute qu’une vaste supercherie : si les propriétés du romarin sont encore aujourd’hui reconnues, il semblerait que son appellation ait été l’œuvre d’un facétieux désireux de la faire admettre à la Cour… Et ce fut le cas, de Madame de Sévigné à la reine Marie-Antoinette !
Autres époques, mêmes préoccupations : nos aïeules étaient déjà soucieuses de préserver –si ce n’est rehausser- leur beauté naturelle. Et déjà de nombreuses recettes de beauté virent le jour, comme celle de la pommade de concombre, qui a retenu mon attention pour la création de la ligne Ressourçante. Une tâche qui ne fut pas aisée puisque, désireuse de restituer au mieux cette recette, je souhaitais utiliser la même variété de concombre… Disparue depuis près de deux siècles !
On reprochait en effet au concombre blanc de Bonneuil de ne pas être assez digeste, alors même que ses vertus hydratantes sont supérieures à celles de la variété de concombre que nous connaissons aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne ! Le Potager du Roi a accepté de le réintroduire afin que la ligne Ressourçante puisse voir le jour telle que je l’avais pensée… Une ligne à la galénique totalement différente de la ligne Éclat, malgré des vertus complémentaires, que j'ai eu le grand plaisir d'enfin dévoiler au grand jour lors du lancement presse.
Sa promesse ? Hydrater et détoxifier votre peau tout en douceur grâce à l’association du concombre blanc de Bonneuil et de la rhubarbe. Comme la ligne d’Éclat, elle se décline en trois cosmétiques complémentaires : crème, soin contour des yeux et masque gommant. Une crème légère, aérienne, comme fouettée pour une peau fraîche et nourrie. Un soin contour des yeux aux propriétés tenseurs naturelles et à la composition très light. Et, pas un simple gommage, non, un masque gommant : les grains de sable de Fontainebleau sont si parfaitement ronds et lisses qu’on peut les laisser poser sur la peau afin de profiter pleinement des propriétés hydratantes du masque.
… Et ce n’est pas tout ! Puisque l’heure semble être aux confidences, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que je vous concocte pour la fin d’année une nouvelle collection, encore une fois en collaboration avec le Potager du Roi. Non, n’insistez pas, je tiens à garder le secret… Bien que je sente déjà l’impatience poindre à l’idée de vous dévoiler les secrets de beauté qui m’ont inspirée pour cette troisième ligne à venir ! Mais déjà il est temps de rendre ma plume, avec en tête les superbes souvenirs de ce lancement presse qui a comblé mes espérances. Si à l’instant présent je ne devais dire qu’un seul et unique mot, ce serait celui-ci : merci.
* Image de Une Et si deux mains